
La Direction Générale du Travail et de l’Emploi (DGTE), à travers la direction en charge des normes et législation du travail au Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi a organisé un atelier de deux jours à l’endroit des cadres représentants les travailleurs et les employeurs de la province Bubanza en dates du 28 et 29 août 2024 .Dans son discours de cadrage et d’ouverture de l’atelier, le directeur des Normes et législation du Travail a rappelé que l’Organisation Internationale du Travail (OIT) a ratifié un accord avec les pays sur les normes du travail. Actuellement, 187 États qui représentent les gouvernements et les employeurs sont activement engagés et la promotion des droits et principes fondamentaux au travail est l’objectif principal de l'(OIT) qui vise à favoriser la création d’emplois décents, à améliorer la protection sociale et à renforcer le dialogue social dans le milieu professionnel, a ajouté le Directeur

Depuis sa création en 1919, plus de 190 conventions et 206 recommandations relatives au travail ont déjà été intégrées dans la législation en cas de leur ratification par les États membres. Le Burundi a adhéré à cette convention depuis 1964 et a bénéficié de 31 conventions internationales dont 8 sur 10 sont prises comme fondamentales, 2 conventions de gouvernance (prioritaires) sur 4 et 21 conventions techniques sur 177. Les normes nationales et internationales du travail doivent être un facteur clé dans l’émergence et le développement du Burundi.

Signalons qu’au cours de l’atelier, les présentateurs ont insisté sur les dispositions du code du travail portant les conditions générales de travail et l’administration du travail et de l’emploi, les normes, principes, droits et conventions fondamentaux de l’OIT et les instruments nationaux et internationaux sur le travail des enfants.
