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Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l'Emploi

L’assiduité et la ponctualité au travail sont des piliers essentiels à la réalisation de la vision nationale

Le travail décent nécessite d’autres piliers pour atteindre un bon rendement et doit être soutenu par la présence, la ponctualité et l’assiduité au travail

Le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi Venuste MUYABAGA a effectué en date du 6 février 2025 une visite en mairie de Bujumbura dans différents services de l’administration publique notamment  les services du ministère en charge de l’éducation, de la justice,  de santé  et de l’intérieur  afin de vérifier la présence et la ponctualité des fonctionnaires de l’Etat.

Irrégularités constatés dans les services publics

Il a constaté plusieurs  irrégularités concernant la  présence et la ponctualité au travail. Il a remarqué que certains  services ne disposent pas des registres de présence et que  les autres qui en disposent les tiennent mal, ou  de manière  incomplète. Suite à cette remarque,  il leur a   conseillé de tenir correctement  les registres de présence en y indiquant  l’heure d’arrivée et l’heure de départ. Il a aussi recommandé aux institutions qui ont des appareils de pointage qu’ils doivent avoir aussi des registres de présences.

Eloge du zèle et condamnation du laxisme 

Le ministre a également tenu à saluer le zèle de certains services, contrastant avec les retards et le laxisme constatés ailleurs. Alors que certains fonctionnaires négligent les règles de présence, d’autres font preuve d’une rigueur exemplaire, enregistrant scrupuleusement chaque arrivée, pause et départ.

Responsabilité des chefs de service face aux départs non signalés

Il a de nouveau remarqué que certains responsables de l’administration publique ne signalent pas en temps réel les départs des fonctionnaires de leurs services. Cette situation permet à ces derniers de continuer à percevoir des salaires indûment, ce qui cause d’énormes pertes pour l’État. Face à ce constat, il a indiqué que désormais, si un chef de service ne signale pas un départ dans son service, il en subira les conséquences.

Notons que la vision que le Burundi s’est donné  «  pays émergent en 2040 et  développé en 2060 » ne pourra être atteinte sans un travail bien fait et bien organisé et que chaque travailleur doit se présenter régulièrement et à l’heure au service.

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