
Sous thème « Agissons maintenant pour mettre fin au travail des enfants », Le Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi à travers la direction Générale du Travail et de l’Emploi a célébré ce 26 Juin 2025 à en province Kayanza, la journée internationale de lutte contre le travail des enfants et ses pires formes. La célébration de cette journée devrait être célébrée le 12 juin de chaque année.

Le travail des enfants est un sujet complexe et problématique causé par la pauvreté dans les familles, le manque de possibilité de l’accès à l’éducation pour tous, l’exploitation des ressources humaines dans certaines régions, les conflits et instabilité dans le domaine politique, les pratiques culturelles et sociales et l’optimisation de la gestion des talents humains et il touche des millions d’enfants à l’échelle mondiale. Cela signifie que les enfants sont impliqués dans des activités économiques qui compromettent leur droit à l’éducation, à un développement sain et à une enfance protégée. Ce phénomène peut comporter des emplois dangereux, comme travailler dans des mines, des usines, l’agriculture intensive, ou même dans des situations de guerre ou de prostitution. Il est crucial de mettre beaucoup d’efforts dans les domaines où les enfants en dessous de l’âge de travail sont recrutés dans le but d’être exploités.

Phénias Niyigaba, assistant du Ministre au Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi qui a honoré ces activités, dans son allocution a signalé que le thème de cette année reflète à la fois les progrès réalisés au cours des dernières décennies et l’urgence d’intensifier l’action pour atteindre les objectifs mondiaux. L’Organisation Internationale du Travail et ses mandants appellent à la ratification des conventions 138 et 182 respectivement sur l’Age minimum d’accès à l’emploi et sur les Pires Formes de Travail des Enfants qui par ailleurs figurent parmi les conventions dites fondamentales.

Il a aussi indiqué que les chiffres publiés par le Bureau International du Travail sur le travail des enfants dans le monde sont alarmants et méritent une synergie à tous les niveaux et avec tous les acteurs et les réalités sur terrains dans notre pays nous révèlent également que des enfants abandonnent l’école pour aller travailler dans les ménages, dans les mines, dans le secteur agricole et de manière générale dans le secteur informel

Au cours de cette journée, des thématiques montrant l’État des lieux de l’application des normes internationales et nationales relatives à la protection de l’enfance, la protection de l’enfance, gouvernance des droits de l’enfant, compréhension holistique du travail des enfants et l’apport de la société civile et ONG dans la protection des enfants.

Le travail des enfants a des répercussions profondes et nombreuses. Du point de vue physique, cela peut causer des blessures, des maladies et un retard de croissance, du point de vue psychologique, ces enfants pourraient endurer des traumatismes, du stress, de l’anxiété et un sentiment de perte d’identité. En outre, le travail des enfants restreint fréquemment leur accès à l’éducation, ce qui peut maintenir un cycle de pauvreté qui perdure dans le temps. Au Burundi, il reste un défi majeur, principalement en raison de la pauvreté, du manque d’accès à l’éducation et de l’instabilité socio-économique. Cependant, grâce à des efforts concertés du gouvernement, des organisations internationales et des communautés locales, il est possible de réduire progressivement ce phénomène. L’éducation reste l’un des leviers les plus efficaces pour briser le cycle de pauvreté et d’exploitation des enfants.

La lutte contre le travail des enfants et ses pires formes nécessite une coordination efficace entre les gouvernements, les organisations internationales, les entreprises, les ONG et les communautés. Pour assurer le succès à long terme, il est primordial de continuer à investir dans l’éducation, la protection sociale et la promotion des droits des enfants. C’est un défi complexe, mais chaque petite victoire est essentielle pour garantir un avenir meilleur aux enfants en détresse.

Notons que des initiatives mondiales ont été prises pour diminuer le travail des enfants, notamment en adhérant à des conventions internationales comme celle de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et en menant des campagnes de sensibilisation.